Répertoire du personnel administratif et enseignant

natacha-gagne-universite-laval

Natacha Gagné

Département d’anthropologie

Professeure titulaire

418 656-2131, poste 407827

natacha.gagne@ant.ulaval.ca

Pavillon Charles-De Koninck Local 3411

Je m’intéresse aux relations entre minorités et majorités dans les États pluralistes, aux questions relatives aux autochtones et aux processus de décolonisation dans une approche comparative. Je m'intéresse, entre autres, aux formes que prennent les mobilisations et stratégies politiques chez les Māori de la Nouvelle-Zélande et les Tahitiens de la Polynésie française. Je m’intéresse aussi au cas des Kanak de Nouvelle-Calédonie. Je tente notamment de cerner les influences du type d’État, des histoires coloniales et du poids démographique sur la formulation des revendications souverainistes. Ces recherches s’inscrivent dans le cadre des échanges et du travail collectif menés avec des collègues français et québécois investis dans les champs des études autochtones, de l’anthropologie politique et de l’anthropologie du droit.

Ces dernières années, ces collaborations m’ont amenée à m’intéresser à la situation de groupes autochtones sans statut au Canada qui empruntent la voie des tribunaux pour se faire reconnaître des droits collectifs. Elles m’ont aussi amenée à me pencher sur l’administration de la justice en Polynésie française ainsi que sur l’expérience de la mobilité vers les Outre-mer au sein de la magistrature française. La figure de l'État (post)colonial ainsi que les relations de l'État avec les populations autochtones sont au cœur de ma réflexion.

En parallèle, je m’intéresse à l’histoire de l’anthropologie au Québec et à son originalité dans la période correspondant à son institutionnalisation dans les universités québécoises francophones (1953-1987).

En amont de ces recherches, je me suis investie dans le champ de l’anthropologie urbaine. Je me suis alors attachée à ce que signifie être Māori aujourd’hui et aux façons dont les identités māori sont vécues, en particulier en ville, un milieu qui est souvent perçu comme colonisé et non māori. Je me suis penchée en particulier sur les façons māori de s’aménager des lieux et des espaces où ils se sentent à l’aise en ville ainsi que sur les luttes pour affirmer des dimensions importantes de la culture liées à leurs identités.

Projets de recherche

(Sélection)

« Hauts-Fonctionnaires des Outre-mer » ?  Migrations, legs colonial et carrières administratives en France post-coloniale (ETOM), Subvention Projets de Recherche Collaborative (PRC) de l'Agence nationale de la recherche (France), cochercheuse, Stéphanie Guyon (chercheuse principale), 2020-2025.

Vers une histoire de l’anthropologie au Québec en actes et en situation, Subvention de développement Savoir du CRSH, chercheuse principale, 2021-2023.

Cosmopolitiques autochtones contemporaines : enjeux politique et juridique des cosmologies autochtones (ERCA), Subvention Soutien aux équipes de recherche, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, cochercheuse, Laurent Jérôme (responsable), 2020-2024.

Centre interuniversitaire d'études et de recherches autochtones (CIÉRA), Subvention Regroupements stratégiques, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, cochercheuse, Geneviève Motard (responsable), 2017-2023.

Mouvements autochtones et redéfinitions contemporaines de la souveraineté: comparaisons intercontinentales (Océanie et Amérique latine)(PDF, 274 Ko), Subvention Savoir du CRSH, chercheuse principale, avec Martin Hébert (cochercheur), 2013-2019.

Nouvelles configurations des dynamiques religieuses autochtones: du local au global (ERSAI), Subvention Soutien aux équipes de recherche, Fonds de recherche du Québec - Société et culture, cochercheuse, Robert Crépeau (chercheur principal), 2015-2019.

Legs colonial et outre-mer autochtones: Kanak de Nouvelle-Calédonie, Amérindiens de Guyane et Ma'ohi de Polynésie face à deux institutions de la République Française (justice, école) (AUTOCHTOM), Subvention Jeunes Chercheuses Jeunes Chercheurs de l'Agence nationale de la recherche (France), cochercheuse, Benoît Trépied (chercheur principal), 2013-2018.

L’interculturalité à l’œuvre. Pratiques muséales, travail des identités culturelles et politiques autochtones dans l’exposition itinérante māori « E Tū Ake », Subvention du Ministère de la Culture et de la Communication (France), cochercheuse, Gaëlle Crenn (chercheuse principale), 2012-2013.

Les engagements citoyens à la lumière de l’histoire coloniale: les cas maaori et tahitien, Subvention ordinaire de recherche du CRSH, chercheuse principale, 2009-2012.

La reconnaissance des groupes autochtones oubliés par les tribunaux canadiens: un dialogue identitaire, Subvention ordinaire de recherche du CRSH, cochercheuse, Sébastien Grammond (chercheur principal), 2009-2012.

Les peuples du Pacifique insulaire et l’État: autochtonie, identité, ethnicité, citoyenneté, Subvention Jeunes Chercheuses Jeunes Chercheurs de l'Agence nationale de la recherche (France), cochercheuse, Marie Salaün (chercheuse principale), 2006-2009.

Publications

Livres

Livre%202020.jpgGagné, N. (dir.), 2020, À la reconquête de la souveraineté : mouvements autochtones en Amérique latine et en Océanie, Québec et Paris, Presses de l’Université Laval et Hermann, coll. «Mondes autochtones».

Au gré des processus de décolonisation et d’autodétermination, la définition « classique » de la souveraineté est remise en question. Chez plusieurs peuples autochtones, le concept est investi de nouvelles significations qui recouvrent une multiplicité de droits sociaux, économiques, culturels et politiques. Cette compréhension élargie met en jeu le droit de ces peuples à s’autodéterminer dans divers domaines et à négocier leurs interdépendances. Elle recouvre des réalités et des demandes qui varient en fonction des contextes, et les vocables utilisés pour en parler varient aussi. Plusieurs raisons historiques, contextuelles et stratégiques président à ces choix. Cet ouvrage est consacré à ces expressions variées de la souveraineté, plus particulièrement dans deux régions du monde : l’Océanie et l’Amérique latine.

Publié sous la direction de Natacha Gagné, avec des contributions de Lucas Aguenier, Catherine Charest, Raphaël Colliaux, Ève Desroches-Maheux, Éric Gagnon Poulin, Martin Hébert, Hernán Manrique, Ignacio Ochoa, Marie-Eve Paquet, Catherine Pellini, Pascal-Olivier Pereira de Grandmont, Stéphanie Rousseau et Marie Salaün.

being-maori-natacha-gagne.jpgGagné, N., 2013, Being Māori in the City. Indigenous Everyday Life in Auckland, Toronto, University of Toronto Press.

Indigenous peoples around the world have been involved in struggles for decolonization, self-determination, and recognition of their rights, and the Māori of Aotearoa-New Zealand are no exception. Now that nearly 85% of the Māori population have their main place of residence in urban centres, cities have become important sites of affirmation and struggle. Grounded in an ethnography of everyday life in the city of Auckland, Being Māori in the City is an investigation of what being Māori means today.

One of the first ethnographic studies of Māori urbanization since the 1970s, this book is based on almost two years of fieldwork, living with Māori families, and more than 250 hours of interviews. In contrast with studies that have focused on indigenous elites and official groups and organizations, Being Māori in the City shines a light on the lives of ordinary individuals and families. Using this approach, Natacha Gagné underlines how indigenous ways of being are maintained and even strengthened through change and openness to the larger society.

souverainete-oceanie-natacha-gagne.jpgGagné, N. et M. Salaün (dir.), 2010, Visages de la souveraineté en Océanie, Paris, L’Harmattan, coll. «Cahiers du Pacifique Sud contemporain», no 6.

Dans le Pacifique Sud comme ailleurs, le recouvrement de souveraineté que la fin de la période coloniale annonçait a été d’abord clairement assimilable à la notion d’«indépendance», soit à une pleine souveraineté étatique en regard du droit international. Il semble qu’il n’en est aujourd’hui plus de même. Opérations de maintien de la paix et conditionnalité de l’aide au développement limitent, en pratique, la souveraineté des jeunes États mélanésiens. Ailleurs, l’émergence de nouvelles formes de revendications de souveraineté «interne», qu’elles soient autonomistes ou se réclament du droit des peuples autochtones, contribue elle aussi à dissocier de manière inédite «souveraineté» et «indépendance».

Parallèlement aux perspectives institutionnelles telles qu’elles sont développées par les sciences juridiques et politiques, le pari des textes rassemblés ici est de proposer une analyse de la souveraineté en marche, à travers des études de cas de la dynamique contemporaine des luttes souverainistes telles qu’elles s’affirment au quotidien et se recomposent localement, en Nouvelle-Zélande, à Hawai‘i, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie.

Publié sous la direction de Natacha Gagné et Marie Salaün, avec les contributions de Sémir Al Wardi, Claire Charters, Natacha Gagné, Jamon Halvaksz, Ulf Johansson Dahre, Hamid Mokaddem, Bruno Saura et Éric Schwimmer. 

jeunesses-autochtones-natacha-gagne.jpgGagné, N. et L. Jérôme (dir.), 2009, Jeunesses autochtones: Affirmation, innovation et résistance dans les mondes contemporains, Québec et Rennes, Presses de l’Université Laval et Presses universitaires de Rennes.

Que signifie être jeunes et autochtones aujourd’hui? Quelles sont leurs expériences des mondes contemporains? Quels sont leurs projets, leurs visions du monde, leurs espoirs? Alors que les jeunes autochtones sont les premières victimes du racisme et de la discrimination à l’endroit de leurs communautés et qu’ils sont aux prises avec de nombreux problèmes sociaux, ils sont aussi à considérer comme des agents culturels et sociaux compétents. Loin d’incorporer passivement les valeurs, les schèmes et les significations socioculturelles véhiculés au sein de leur société comme de la société dominante, les jeunes autochtones participent activement à la transmission et à la transformation des mondes auxquels ils prennent part. 

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Comment, de quelle manière et dans quels lieux les jeunes autochtones prennent-ils la parole? Quelles sont leurs demandes en termes d’autonomie, de droits, de liberté? Comment fait-on l’expérience du monde quand on est Atikamekw, Chiapanèque, Kanak, Māori, Quechua ou Maya? Voilà quelques-unes des questions explorées dans cet ouvrage.  

Publié sous la direction de Natacha Gagné et Laurent Jérôme, avec des textes de Sophie Barnèche, Natacha Gagné, Marie-Pier Girard, Laurent Jérôme, Marie France Labrecque, Sabrina Melenotte, Sylvie Poirier et Marie Salaün, et une préface de Mona Belleau, une jeune Inuk originaire d’Iqaluit au Nunavut, ancienne présidente de l’Association étudiante autochtone de l’université Laval (AÉA).

autochtonies-france-quebec-natacha-gagne.jpgGagné, N., Salaün, M. et T. Martin (dir.), 2009, Autochtonies: Vues de France et du Québec, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. «Mondes autochtones».

Autochtonie. Un même mot, une même langue, mais parlons-nous bien de la même chose d’un côté et de l’autre de l’Atlantique? La francophonie permet d’éviter, dans une certaine mesure, l’écueil des incompréhensions linguistiques, mais en même temps, elle renvoie à des espaces nationaux, des histoires coloniales, des revendications contemporaines, des traditions intellectuelles et académiques a priori incommensurables. Le pari de ce livre, qui réunit une trentaine de spécialistes des questions relatives aux réalités autochtones est d’ouvrir un débat inédit dans un champ de recherches largement dominé par des perspectives anglo-saxonnes. Emblématique de la richesse des débats qui traversent les différentes disciplines des sciences humaines (anthropologie, sociologie, histoire et droit), le croisement disciplinaire que nous proposons ici est un moyen de rendre justice à la complexité des autochtonies. Afin d’éviter les malentendus sémantiques, il est d’abord indispensable de revenir aux généalogies du concept d’«autochtonie». À l’interface de notions identitaires et juridiques, la réflexion sur les autochtones et l’État permet de prendre la mesure de l’importance de l’échelle nationale dans le cadrage des revendications et des mobilisations au nom de l’autochtonie. À cette réhabilitation d’une dimension étatique parfois négligée dans les analyses de la mondialisation, s’ajoutent des éclairages locaux sur les représentations de soi comme autochtones en particulier dans les Amériques et en Océanie. À l’heure du bilan, il faut aussi faire le point sur la recherche, ce qui soulève des enjeux à la fois théoriques, épistémologiques et déontologiques, dans des contextes universitaires confrontés à leur nécessaire décolonisation. Une dernière partie invoque la dimension proprement universelle de l’expression artistique et invite à transcender l’essentialisme d’un «Grand partage» entre autochtones et non-autochtones.

Direction de numéros de revues scientifiques

Gagné, N. et L. Jérôme (dir.), 2024, « La portée transformatrice et politique des rituels autochtones », Studies in Religion/Sciences Religieuses, 53 (1).

ETHN_181_L204.jpgGagné, N., Guyon, S. et B. Trépied (dir.), 2018, « Justices ultramarines », Ethnologie française, 1 (169).

City%20and%20Society%202016.jpgGagné, N. et B. Trépied (dir.), 2016, « Colonialism, Law, and the City », City & Society, 28 (1).

Gagné, N. et M. Salaün (dir.), 2012, « Indigeneity in Oceania Today: A Conceptual Tool, a Battle Cry and an Experience », Social Identities, 18(4).

Gagné, N. et S. Vibert (dir.), 2009, « Universalisme/Relativisme: une tension indépassable ? », Monde commun, 2(1).

Gagné, N. et C. Neveu (dir.), 2009, « Citoyennetés »Anthropologie et sociétés, 33(2).

cover_50-1_lg.jpgGagné, N. et A. Campeau (dir.), 2008, « L’expérience et la problématique de la (dé)colonisation: Autour de l’oeuvre d’Éric Schwimmer/(De)colonization as experience and field of enquiry: The work of Eric Schwimmer », Anthropologica, 50(1).

 

 

 

 

Articles

Gagné, N. et L. Jérôme, 2024, «  Présentation : La portée transformatrice et politique des rituels autochtones », Studies in Religion/Sciences Religieuses, 53 (1) : 4-9.

Gagné, N., 2024 (2023 OnlineFirst), « Un rituel sacrificiel pour refonder l’ordre social : expérimentations contemporaines à Tahiti », Studies in Religion/Sciences Religieuses, 53 (1) : 30-52.

Gagné, N., 2023, « Le fa’a’amu, défi judiciaire. Les juges face au « confiage » d’enfants en Polynésie française », Délibérée, 18 (1) : 55-61.

Gagné, N. et M. Salaün, 2022, « La critique est aisée, mais l’art est difficile. A Critical Anthropology Put to the Test of Decolonization: Lessons from New Caledonia », Anthropological Theory, 22 (4) : 365-392. 

Gagné, N., 2021, « Préface. L’Océanie : laboratoire à ciel ouvert de la mondialisation », Cahiers du CIÉRA, (18) : 6-9.

Gagné, N., 2020, « Mode de scrutin, représentation des autochtones dans les institutions parlementaires et décolonisation : l’exemple néo-zélandais », Recherches amérindiennes au Québec, 50 (1) : 187-199.

Gagné, N. et S. Guyon, 2020 , « Les langues de la justice républicaine : Interpréter en situation post-coloniale », Outre-Mers, Revue d’histoire, (406-407) : 73-95. 

Gagné, N. et M. Roustan, 2019, « French Ambivalence Towards the Concept of ‘Indigenous People’: Museums and the Māori », Anthropological Forum, 29 (2) : 95-115. DOI: 10.1080/00664677.2019.1587591.

Gagné, N., 2018, « Ethnographie de l’État aux confins de la République : le dispositif de l’audience et la justice foraine en Polynésie française » , Ethnologie française, 48 (1) : 93-106.

Gagné, N., Guyon, S. et B. Trépied, 2018, « Cultures à la barre : Regards croisés sur la justice civile outre‑mer », Ethnologie française, 48 (1) : 15-26. Cet article est également disponible en anglais sur Cairn International : « Cultures on the Stand: Alternating Viewpoints on Civil Justice in Overseas France ».

Gagné, N. et M. Salaün, 2017, « L'effacement du "colonial" ou "seulement de ses formes les plus apparentes" ? Penser le contemporain grâce à la notion de situation coloniale chez Georges Balandier », cArgo: Revue internationale d'anthropologie culturelle & sociale, (6-7) : 219-237.

Gagné, N., C. Larcher et S. Grammond, 2017, «The Law of the Community and Community Rights: Implications for the Métis in Canada», Aboriginal Policy Studies, 6 (2): 142-163. (traduction de Gagné, Larcher et Grammond 2014)

Gagné, N. et M. Salaün, 2017, «L’Océanie peut-elle être décolonisée ?», Mouvements, 3 (91): 15-23.

Gagné, N., 2016, «The Waxing and Waning of the Politics of Authenticity: The Situation of Urban-Based Māori through the Lens of Municipal Politics», City & Society, 28 (1): 48-73.

Gagné, N. et B. Trépied, 2016, «Colonialism, Law, and the City: The Politics of Urban Indigeneity», City & Society, 28 (1): 8-22.

Gagné, N., 2016, «Identité et stratégie autochtones: leurs complexités et (im)possibilités en Polynésie française»Cahiers du CIÉRA, 13: 6-33.

Gagné, N., 2015, «Brave New Words: The Complexities and Possibilities of an “Indigenous” Identity in French Polynesia and New Caledonia», The Contemporary Pacific, 27 (2): 371-402.

Gagné, N., 2015, «De la souveraineté perdue à la souveraineté retrouvée: voyage vers l’avenir sur le dos des baleines», Religiologiques, (32): 65-91. 

Gagné N. et M. Roustan, 2014, «Accompagner les taonga à travers le monde: une exposition māori à Paris et à Québec (note de recherche)», Anthropologie et Sociétés, 38 (3): 79-93.

Gagné, N., C. Larcher et S. Grammond, 2014, «La communauté comme sujet et objet du droit: implications pour les Métis du Canada», Anthropologie et sociétés, 38 (2): 151-174.

Gagné, N., 2013, «Musées et restes humains: Analyses comparées de cérémonies māori de rapatriement en sols québécois et français», Journal de la société des Océanistes, (136-137): 77-88.

Gagné, N. et M. Salaün, 2013,  «Les chemins de la décolonisation aujourd'hui: perspectives du Pacifique insulaire», Critique internationale, (60): 111-132.

Gagné, N., 2013, «Reculs et avancées pour les droits des Māori en Aotearoa-Nouvelle-Zélande», Bulletin de la société des études océaniennes, (330): 75-120.

Gagné, N., 2012, «The Study of Colonial Situations: The Emergence of a New General Approach?», Reviews in Anthropology, 41 (2): 109-135.

Gagné, N., 2012, «Affirmation et décolonisation: la cérémonie de rapatriement par la France des toi moko à la Nouvelle-Zélande en perspective», Journal de la Société des Océanistes, (134): 5-24.

Grammond, S., Lantagne I. et N. Gagné, 2012, «Aux marges de la classification officielle: les groupes autochtones sans statut devant les tribunaux canadiens», Droit et société, (81): 321-342.

Gagné, N. et M. Salaün, 2012, «Appeals to indigeneity: insights from Oceania», Social Identities, 18 (4): 381-398.

Gagné, N., 2011, «Cultural associations and the revival of marae in Tahiti», Anthropology News (online edition), 52 (7).

Gagné, N., 2011, «Les peuples autochtones et leur lutte», Litterama’ohi, 19: 42-58.

Gagné, N., 2009, «The Political Dimensions of Coexistence», Anthropological Theory, 9 (2): 33-58.

Gagné, N. et C. Neveu, 2009, «Présentation: l’anthropologie et la «fabrique» des citoyennetés», Anthropologie et sociétés, 33 (2): 7-24.

Gagné, N., 2009, «Penser la citoyenneté à l’aune des histoires coloniales: terrains en pays maaori et tahitien» (PDF, 357 Ko)Anthropologie et sociétés, 33 (2): 81-100.

Gagné, N. et S. Vibert, 2009, «Universalisme/Relativisme: une tension indépassable? Introduction», Monde commun, 2 (1): 3-8.

Gagné, N. et M. Salaün, 2009, «De la difficulté à traiter les faits sociaux comme des «choses»: l’anthropologie et la question autochtone», Monde commun, 2 (1): 68-99.

Gagné, N., 2009, «Autochtones, chercheurs et essentialismes : analyse de deux postures opposées à la lumière du cas māori» (PDF, 170 Ko)Inditerra, (1): 11-23.

Gagné, N., 2008, «On the Ethnicization of New Zealand Politics: The Foreshore and Seabed Controversy in Context», The Asia Pacific Journal of Anthropology, 9 (2): 123-140.

Gagné, N., 2008, «L’analyse des relations entre minorités et majorités: retour sur la situation néo-zélandaise à l’aube des années 2000», Anthropologica, 50 (1): 101-119.

Gagné, N. et A. Campeau, 2008, «Éric Schwimmer et le processus de (dé)colonisation: le rapport d’un anthropologue à son objet», Anthropologica, 50 (1): 3-12. Cet article fut également publié en anglais dans le même numéro: « The link between an anthropologist and his subject: Eric Schwimmer and the (de)colonization process», Anthropologica, 50 (1): 13-22.

Gagné, N., Campeau, A. et Chartier, M., 2008, «Bibliographie d’Éric Schwimmer», Anthropologica, 50 (1): 23-29.

Gagné, N., 2005, «Être jeune et Maaori aujourd’hui: L’université comme site de (ré)affirmation et de résistance», Recherches amérindiennes au Québec, 35 (3): 59-70.

Gagné, N., 2001, «Théorisation et importance du terrain en anthropologie. Études de la construction des notions d’«identité» et de «mondialisation»» (PDF, 230 Ko)Anthropologie et sociétés, 25 (3): 103-122.

Chapitres d’ouvrages

Gagné, N., 2024, « Indigenous Rights or National Independence: Paths of Self-Determination in New Caledonia », dans M. Kowasch et S. P.J. Batterbury (dir.), Geographies of New Caledonia-Kanaky: Environments, Politics and Cultures, Cham, Springer : 217-227.

Gagné, N., 2023, « Tahiti et les îles de la Société (calendrier rituel) », dans P. Martin (dir.), Dictionnaire des temps sacrés, Paris, CNRS Éditions, coll. « Biblios » : 439-441.

Gagné, N., 2020, « La grammaire de l’émancipation polynésienne et ses paradoxes », dans N. Gagné (dir.), À la reconquête de la souveraineté : mouvements autochtones en Amérique latine et en Océanie, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Mondes autochtones » : 137-158.

Gagné, N. et M. Salaün, 2020, « Sortir du colonial en Océanie ou comment reconquérir sa souveraineté en situation de minorisation », dans N. Gagné (dir.), À la reconquête de la souveraineté : mouvements autochtones en Amérique latine et en Océanie, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. « Mondes autochtones » : 27-51.

Gagné, N., 2019, « Changements et résistances culturelles de 1960 à aujourd’hui », dans Éric Conte (dir.), Une histoire de Tahiti: des origines à nos jours, Pira'e, Au vent des îles: 311-350. 

Gagné, N., 2017, « Anthropologie et histoire », Anthropen. DOI : http://doi.org/10.17184/eac.anthropen.060

hubert-mauss-gagne.jpgGagné, N., 2016, « Présentation. Le sacrifice d’hier à aujourd’hui : échos d’une intuition féconde », dans Hubert, Henri et Marcel Mauss, Essai sur la nature et la fonction du sacrifice, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige »: 1-41. Ce texte est également disponible en espagnol : Gagné, N., 2019, « Presentación. El sacrificio de ayer a hoy, ecos de une intuición fecunda », dans Hubert, Henri et Marcel Mauss, Ensayo Sobre La Naturaleza Y La Función Del Sacrificio, Buenos Aires, Waldhuter Editores : 15-57.

Grammond, S., Lantagne I. et N. Gagné, 2016, «Non-Status Indigenous Groups in Canadian Courts: Practical and Legal Difficulties in Seeking Recognition», dans P. Macklem and D. Sanderson (dir.), From Recognition to Reconciliation: Essays on the Constitutional Entrenchment of Aboriginal and Treaty Rights, Toronto, University of Toronto Press: 259-284.

Gagné, N., 2014, «Le marae: ancrage et métaphore pour être Māori et Tahitien aujourd’hui», dans L. Dousset, B. Glowczewski et M. Salaün (dir.), Les sciences humaines et sociales dans le Pacifique Sud: terrains, questions et méthodes, Marseille, pacific-credo Publications, coll. «Cahiers du Credo»: 249-270.

Gagné, N., 2013, «Un rapport ambigu à la ville? Les expériences des Māori d'Auckland (Nouvelle-Zélande)», dans D. Dussy et É. Wittersheim (dir.), Villes invisibles: Anthropologie urbaine du Pacifique, Paris, L'Harmattan, Cahiers du Pacifique Sud contemporain, no 7: 127-162.

Gagné, N., 2012, «Indigenous peoples, a category in development», dans P. Haslam, J. Schafer et P. Beaudet (dir.), Introduction to International Development Studies: Approaches, Actors, and Issues, Oxford, Oxford University Press, 2e édition: 454-472.

Gagné, N., 2011, «La stratégie autochtone: ses trajectoires en Océanie», dans P.-Y. Faberon, J.-M. Regnault et V. Fayaud (dir.), Destins des collectivités politiques d’Océanie. Volume 1: Théories et pratiques, Aix-en-Provence, Presses Universitaires d’Aix-Marseille, coll. «Droit d’outre-mer»: 263-272.

Gagné, N., 2011, «L’inter-monde de qui? Analyse d’un «choc de la réalité» chez les Maaori en contexte colonial», dans M.-B. Tahon (dir.), Sociologie de l’intermonde: La vie sociale après l’idée de société, Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain: 153-168.

Gagné, N., 2010, «Pourquoi faire lire les œuvres littéraires d’auteurs autochtones à des étudiants en anthropologie?», dans M. Gatti et L.-J. Dorais (dir.), Littératures autochtones, Montréal, Mémoire d’encrier: 227-238.

Gagné, N., 2010, «Les espaces multiples de l’affirmation de l’autonomie maaori», dans N. Gagné et M. Salaün (dir.), Visages de la souveraineté en Océanie, Paris, L’Harmattan, Cahiers du Pacifique Sud contemporain, no 6: 41-67.

Gagné, N. et M. Salaün, 2010, «La souveraineté comme affaire d’État à la souveraineté comme droits à s’autodéterminer: une présentation», dans Gagné, N. et M. Salaün (dir.), Visages de la souveraineté en Océanie, Paris, L’Harmattan, Cahiers du Pacifique Sud contemporain, no 6: 11-40.

Gagné, N., 2010, «Structures et changement social dans l’interaction entre les mondes: un commentaire à la lumière d’exemples māori», dans M.-B. Tahon (dir.), Une anthropologue dans la Cité: autour de Françoise Héritier, Montréal, Éditions Athéna: 75-87.

Gagné, N. et L. Jérôme, 2009, «Présentation», dans Gagné, N. et L. Jérôme (dir.), Jeunesses autochtones: Affirmation, innovation et résistance dans les mondes contemporains, Québec et Rennes, Presses de l’Université Laval et Presses universitaires de Rennes: 13-19.

Gagné, N., 2009, «L’université: un site d’affirmation et de négociation de la coexistence pour les jeunes Maaori de Nouvelle-Zélande», dans N. Gagné et L. Jérôme (dir.), Jeunesses autochtones: Affirmation, innovation et résistance dans les mondes contemporains, Québec et Rennes, PUL et Presses universitaires de Rennes: 97-122.

Gagné, N. et M. Salaün, 2009, «Préface», dans B. Bosa et É. Wittersheim (dir.), Luttes autochtones, trajectoires postcoloniales, Paris, Karthala: 9-13.

Gagné, N. et M. Salaün, 2009, «Présentation», dans N. Gagné, T. Martin et M. Salaün (dir.), Autochtonies: Vues de France et du Québec, Québec, Presses de l’Université Laval, coll. «Mondes autochtones»: XIII-XX.

Gagné, N., 2008, «Les peuples autochtones, une catégorie en développement», dans P. Beaudet, J. Schafer et P. Haslam (dir.), Introduction au développement international: approches, acteurs, enjeux, Ottawa, Presses de l’Université d’Ottawa: 372-390.

Gagné, N., 2008, «Le savoir comme enjeu de pouvoir: l’ethnologue critiquée par les autochtones», dans D. Fassin et A. Bensa (dir.), Politiques de l’enquête: épreuves ethnographiques, Paris, La Découverte, coll. «Bibliothèque de l’IRIS»: 277-298.

Gagné, N., 2006, «Une approche dialogique de l’événement: Le cas d’un dilemme dans une famille maaori d’Auckland», dans Lévi, J.-J. et J.-I. Olazabal (dir.), L’événement en anthropologie: Concepts et terrains, Québec, Presses de l’Université Laval: 91-114.

Article dans la presse ou des magazines de vulgarisation scientifique

Gagné, N., 2022, « Les Maoris. De la résistance à la reconquête », Les peuples en cartes, Paris, La vie – Le Monde, coll. « Hors-Série » : 99.

Doyon, S. et N. Gagné, 2019, "L'énergie spéciale qui nous valorise", Le SPUL-Lien, mai : 5.

Gagné, N., 2018, « En Nouvelle-Zélande, les Māori gagnent des voix », L'Atlas des Peuples, Paris, La vie/Le Monde, coll. « Atlas Hors-Série », (26), octobre : 104-105.

Gagné, N., 2017, «Le projet ethnographique qui donna son impulsion au Département d’anthropologie de l’Université Laval», Magazine Découvrir, 21 décembre.

Gagné, N. et M. Salaün, 2007, «Et si le Québec était la Nouvelle-Calédonie»Le Devoir, 11 décembre.

Mémoires et thèses

Mémoires de maîtrise

En cours

Amélie Zarir (boursière CRSH et FRQSC), Un retour à l'agriculture vivrière dans une perspective agroécologique et de lutte aux changements climatiques en Polynésie française (titre provisoire), Université Laval.

Isabelle Lemay, Être Polynésien et Polynésienne au Canada et s'exprimer à travers la danse dans la région de Montréal (titre provisoire), Université Laval.

William Corbin, Identités, adaptation et résilience : les changements climatiques et leurs impacts sur les populations insulaires du Pacifique Sud (titre provisoire), Université Laval.

Maude Boucher, Être Polynésien et fréquenter l’université : l’expérience étudiante en Polynésie française (titre provisoire), Université Laval.

Complétés

Justine Auclair (boursière CRSH et FRQSC), 2023, Entre rāhui local, aires marines protégées nationales et objectifs environnementaux internationaux : la gouvernance environnementale à la jonction du local et du global en Polynésie française, Université Laval.

Marie-Pierre Thibault (boursière FRQSC), 2023, Histoire de l’institutionnalisation des enjeux autochtones au sein de l’appareil gouvernemental québécois depuis 1960 et retour sur les expériences professionnelles des fonctionnaires, Université Laval.

Antoine Hamel,  2023, Neuville : ethnographie d’une rencontre entre le rural et l’urbain, Université Laval.

Annabelle Fouquet, 2020, Les dépaysements. Expérience interdisciplinaire en art et anthropologie sur les mobilités croisées entre le Québec et la Nouvelle-Calédonie, Université Laval (codirection avec Julie Faubert, École d'art). [Distinction au tableau d'honneur de la FESP]

Misha Amir, 2020, « La nation n’est pas un concept vague, elle coule dans nos veines ». Conscience historique et représentations de l’héritage canadien-français des mouvances identitaires québécoises, Université Laval. [Distinction au tableau d'honneur de la FESP]

Anne-Julie Asselin (boursière CRSH et FRQSC), 2020, Te fa’a’amu : défis et enjeux aujourd’hui pour les familles et les professionnels des services sociaux de Polynésie française, Université Laval.

Marie-Eve Paquet (boursière FRQSC), 2020, Vivre ensemble au quotidien : Expérience urbaine des autochtones et des non-autochtones à l’ère du vivir bien à El Alto et La Paz, en Bolivie, Université Laval.

Jean-Félix Poulin, 2019, Terre de parole, terre de partage ? Regard anthropologique sur les relations interethniques dans les bars et nakamals de Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Université Laval. 

Catherine Charest, 2018, (E)ncrer son identité : les femmes et le tatouage à Tahiti, Université Laval.

Pascal-Olivier Pereira de Grandmont (boursier CRSH), 2017, "Choisir ses interdépendances": autonomie, action politique et identité aux Îles Marquises, Université Laval.

Eve Desroches-Maheux, 2016, Quotidien et implication citoyenne: regard anthropologique sur la jeunesse kanak à Koné (Nouvelle-Calédonie), Université Laval.

Marie-Andrée Thériault, 2015, Identité et mobilisation politique: l'expérience des Métis du Nouveau-Brunswick, Université d’Ottawa.

Stéphanie Vaudry, 2013, Être Inuit, jeunes et vivre en ville: le cas ottavien, Université d’Ottawa.

Fenan Kalaty, 2013, Identities and experiences of African immigrant youth in Canada, Université d’Ottawa.

Geneviève Dupuis, 2012, Transmission culturelle et négociation des relations à travers le théâtre chez les Māori en Aotearoa/Nouvelle-Zélande, Université d’Ottawa.

Dorothy Reno, 2009, Sage and the City: A Case Study of Identity at an Urban Aboriginal Organization, Université d’Ottawa.

Christine Baillargeon, 2008, Aboriginal Women Claiming Rights Through Writing: A Comparative Analysis, Université d’Ottawa.

Thèses de doctorat

En cours

Maud Druais (boursière FRQSC), Habiter une société coloniale du Pacifique : Une approche spatiale des élites coloniales néo-calédoniennes (1864 – fin des années 1880), Université Laval et Université Paris Cité (codirection avec Marie Salaün).

Florian Lebret, La place du numérique dans la vie quotidienne des jeunes Kanak de Nouméa : interrelations et identité, Université Laval.

Pascal-Olivier Pereira de Grandmont (boursier CRSH), Anthropologie politique et historique des classes moyennes de la Région métropolitaine de Natal (Rio Grande do Norte, Brésil), Université Laval et EHESS (codirection avec Michel Naepels).

Complétée

Catherine Pellini, 2018, La création artistique au service de l’affirmation identitaire, du mana wahine et des revendications politiques: l’art contemporain des femmes māori de Nouvelle-Zélande, Université d’Ottawa et Université de Provence (codirection avec Pascale Bonnemère).

Curriculum

Ph. D., Université McGill, 2004

Postdoctorat, École des hautes études en sciences sociales (France) et Lunds Universitet (Suède), 2005 

Intérêts de recherche

  • Anthropologie politique
  • Autochtones
  • Citoyenneté
  • Colonialisme et décolonisation
  • Histoire de l’anthropologie
  • Identité
  • Nationalisme et mouvements d’autonomie politique
  • Océanie
  • Nouvelle-Zélande
  • Polynésie française
  • Nouvelle-Calédonie

Dans les médias